Le conflit de la morale et de la sociologieInstitut supérieur de philosophie, 1912 - 424 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
Adam Müller aliquis Auguste Comte autem Bau und Leben biologie caractère causes choses civilisation collective Comte conception conditions conscience constitue Contrat social Cousin définir définition déisme déterminer dit-il division du travail doctrine doit Durk Durkheim économique Einzelnen Espinas Ethicorum fonction général habet heim homines humaine Ia IIae Ibid idées individuelle individus institutions l'Année sociologique l'éclectisme l'état l'évolution l'histoire l'homme l'individu législateur Lévy-Brühl Littré lois ment métaphysique méthode sociologique Morale et sociologie nation nature naturel normal objective Paul Janet pensée peuple phénomènes sociaux philo philosophie morale philosophie positive Pierre Leroux politique positiviste postulat potest pratique préceptes principes problème propter psychologie quaedam quod raison réalisme social réalité Recht règles religion Revue philosophique Rousseau saint Thomas Schaeffle science des mœurs science positive science sociale scientifique secundum sentiment serait seulement sicut société Spencer suicide Summa système théorie thomiste tion travail social Victor Cousin Volk Wundt
Fréquemment cités
Page 210 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre .qu'auparavant.
Page 211 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 320 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles . Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste, que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 21 - En vertu de ce principe, la société n'est pas une simple somme d'individus, mais le système formé par leur association représente une réalité spécifique qui a ses caractères propres.
Page 72 - L'origine première de tout processus social de quelque importance doit être recherchée dans la constitution du milieu social interne.
Page 199 - Etant données la population, les mœurs, la religion, la situation géographique, les relations politiques, les richesses, les bonnes et les mauvaises qualités d'une certaine nation, trouver les lois qui lui conviennent.
Page 33 - Car tout ce qu'elle implique, c'est que les manières collectives d'agir ou de penser ont une réalité en dehors des individus qui, à chaque moment du temps, s'y conforment. Ce sont des choses qui ont leur existence propre. L'individu les trouve toutes formées et il ne peut pas faire qu'elles ne soient pas ou qu'elles soient autrement qu'elles ne sont...
Page 44 - C'est, remarque-t-il, confondre deux questions très différentes : « Faire voir à quoi un fait est utile n'est pas expliquer comment il est né, ni comment il est ce qu'il est : car les emplois auxquels il sert, supposent les propriétés spécifiques qui le caractérisent, mais ne les créent pas.
Page 109 - Mais de ce que nous nous proposons avant tout d'étudier la réalité, il ne s'ensuit pas que nous renoncions à l'améliorer : nous estimerions que nos recherches ne méritent pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu'un intérêt spéculatif.
Page 211 - Comme la nature donne à chaque homme un pouvoir absolu sur tous ses membres, le pacte social donne au corps politique un pouvoir absolu sur tous les siens; et c'est ce même pouvoir qui, dirigé par la volonté générale, porte, comme j'ai dit, le nom de souveraineté.